L’apparente légèreté du jeu

Dessins

Crayon graphite sur papier

« L’APPARENTE LÉGÈRETÉ DU JEU »

 

L’apparente légèreté du jeu,

  reflet des êtres qu’il habite

 

« Funèbre gaieté », nous dit aussi Baudelaire…

 

Laissons de côté la roue de la fortune et pénétrons ensemble dans le temps du jeu,

 ce temps présent et clos, interrogation sans cesse relancée.

 

Légèreté orchestrée d’une parabole, allégorie de la vie humaine.

Le jeu évolue dans la tension, se refuse au hasard et s’accompagne d’un plaisir qui échappe à toute définition.

Evasion, effacement, oubli de l’ennui des jours ordinaires…

Ne serait-il pas tout autant l’antidote de la peur, possédant la couleur du rêve, le brillant du comique avec ses yeux droits ou ses regards obliques ?

 

L’homme retrouve son souffle en jouant.

Et ainsi, au-delà de l’émerveillement, du vertige ou de la compétition,

  tout en semblant y jouer sa vie, il pénètre dans une autre réalité,

 une réalité qui engendre le corps, la pensée, l’écoute,

 et le révèle à lui-même.                                                                                            

 

 

Isabelle Declève 

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